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"N'ayez d'intolérance que pour l'intolérance" (Hippolyte Taine)

MMXI

L'an deux mille onze pointe le bout de son nez
J'aurai voulu vous souhaiter une bonne année
Mais je ne peux que vous la souhaiter meilleure
Et de l'année passée vous conter mes bonheurs

Repensant aux bonheurs de cette soirée d'été
Évidemment je souhaite revoir ses yeux bleutés
Mon coeur repense à lui même si ma raison proteste
Il fut celui qui me plut de suite sans conteste

Flou est son souvenir car ancien de deux ans
Le regard de cet homme-là me fut doux pourtant
On peut toujours dire que vouloir n'est pas tenir
Reste que mon coeur en garde un souvenir
En gardant au chaud une petite flamme discrète
Ne s'éteignant pas et mettant mon cœur en fête
Toutes les fois où la lassitude me guette

Bien évidemment il passa comme un météore
Reste que je pense à cet autre-là encore
Un homme qui sut m'aimer au premier abord
Ne restant pourtant pas après l'étreinte des corps
Oublier sa passion m'est difficile encore

Au milieu de juillet il vint vers moi simplement
Négligeant les regards qu'évidemment
Décochaient ses compagnons de soirée
Restant avec moi toute la journée
Et me laissant pour ne pas s'engager

J'aurais pu décider d'à nouveau me refermer
Un peu trop d'éphémère eût pu me décourager
La vie toujours taquine au soleil du mois d'août
Invita dans mon coeur un félin au coeur doux
Et maintenant il occupe la place de choix dans mon coeur
Ne pas le perdre me serait pour l'an neuf un grand bonheur.

(Copyleft Mianux 2011-01-02 - Reproduction autorisée, sauf pour utilisation commerciale, à condition de citer l'auteur et le site. merci)