Connexion utilisateur

"N'ayez d'intolérance que pour l'intolérance" (Hippolyte Taine)

Ils nous prennent pour des...

Je crois que c'est clair. Même si la législation condamne le piratage car cela viole les droits d'auteur et cela spolie les ayants-droits, on prend tout de même les consommateurs de produits culturels numériques pour des vaches à lait comme c'est déjà le cas pour les automobilistes: Vous avez besoin de votre voiture? Lors raquez pour l'essence, les assurances, les réparations, les contraventions, les points de permis à rattraper, etc. Vous souhaitez un produit culturel numérique? Lors raquez pour l'écouter avant d'acheter, pour le voir sur votre télé, pour l'acheter à prix d'or chez X Superstore.

Perso, pour la voiture, je m'en passe très bien, et à ces tarifs-là, il va bientôt en être de même pour les produits culturels numériques.

A l'heure où les réseaux de salles de cinéma proposent une carte d'abonnement où pour un tarif mensuel raisonnable, on peut aller voir autant de films que l'on veut, pourquoi ne proposent-ils pas un abonnement mensuel raisonnable permettant d'écouter ce que l'on veut, de manière interopérable (c'est-à dire pas seulement sur un seul player d'un seul système d'exploitation ou sur un seul modèle de baladeur numérique qui sera obsolète dans six mois), et sans limitation idiote du style "Vous n'avez le choix que dans un ou deux style(s) de contenus numériques à choisir au sein de notre catalogue restreint qui ignore les artistes peu connus ou non produits par la World Company."? Il est vrai que dans un tel modèle, les artistes seraient "rémunérés" au nombre d'écoutes réelles de leurs œuvres et que certains risqueraient d'avoir des surprises (bonnes ou mauvaises) ;-) .

Commentaires (archivés)

1. Le samedi 6 octobre 2007 à 20:38, par fiuuu (http://fiuuu.com)

j ai pensé cette chose là aussi quand j ai pris l option neuf music :':':':'

2. Le lundi 8 octobre 2007 à 18:59, par 1loup (http://1loup.net)

A ne pas vouloir évoluer, il y a des dinosaures qui sont appelés à disparaître, quelque soit la lenteur de leur agonie.