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"N'ayez d'intolérance que pour l'intolérance" (Hippolyte Taine)

Ode

Cela fait bien des jours, cela fait bien des nuits
Ça fait beaucoup de temps que tu es bien parti
On m'a dit que pour toi c'était l'dernier voyage
Et mon coeur déchiré ce jour a fait naufrage
Car en ce printemps-là j'ai perdu mon amour
Et compris que jamais tu ne serais d' retour
Nous n'irons pas ensemble sur les routes fleuries
Et j'ai arpenté seul tout's les rues de Paris

Dis, quand m' retrouv'ras-tu?
Dis, me le dirais-tu?
Car tout ce temps qu'je passe
Sur cette foutue terre
N'est pour moi que perdu
Je n' le rattrap'rai plus

Ce printemps qu'jai maudit y'a vingt-cinq ans déjà
Ce printemps-là revit et fait feu de tout bois...
Voici les années dix qui à l'horloge sonnent
De toi je me languis, de ton sourire d'homme
Ma langue ne sait dire combien encor je t'aime
Même si d'autres sires savent me dire qu'ils m'aiment
Ton souvenir je chante sur les nouveaux médias
Je suis en mal d'amour, je suis en mal de toi

Car moi je t'aime encor, car moi je t'aime toujours
Même si n'aimer que toi n'est qu'un rêve d'amour
Et si je ne sais pas comment te fair' rev'nir
Je veux garder d'nous deux les plus beaux souvenirs
Je regarde ma route, ce monde qui m'émerveille
Et celui-là qui est pour moi nouveau soleil
Tu n'aurais pas voulu que je meur' de chagrin
Alors du prochain port j'irai voir les marins...

(Copyleft 2010-01-07 Mianux - Reproduction autorisée - sauf pour usage commercial- à condition de citer l'auteur et le site)
(NB: Ce texte, même si son sujet est différent, est librement et parodiquement inspiré par la mélodie et les sonorités de la chanson "Dis, quand reviendras-tu" chantée par Barbara.