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"N'ayez d'intolérance que pour l'intolérance" (Hippolyte Taine)

Janvier 2011

Aux limites de l'IRL

Depuis longtemps (pour moi 1999) je suis fidèle à internet, ce moyen de communication merveilleux qui permet d'établir des contacts virtuels avec des gens que parfois on ne pourrait même pas voir dans la vie réelle, soit en raison de leur éloignement physique, soit en raison du fait que ce sont des gens qui acceptent avec vous des contacts électroniques, mais quand même pas dans la vraie vie, où ils ont leurs vrais amis, faut pas pousser mémé dans le modem tout de même...

MMXI

L'an deux mille onze pointe le bout de son nez
J'aurai voulu vous souhaiter une bonne année
Mais je ne peux que vous la souhaiter meilleure
Et de l'année passée vous conter mes bonheurs

Repensant aux bonheurs de cette soirée d'été
Évidemment je souhaite revoir ses yeux bleutés
Mon coeur repense à lui même si ma raison proteste
Il fut celui qui me plut de suite sans conteste

Flou est son souvenir car ancien de deux ans
Le regard de cet homme-là me fut doux pourtant
On peut toujours dire que vouloir n'est pas tenir
Reste que mon coeur en garde un souvenir

Je vous ai apporté des bonbons

Pour me distraire en ces temps neigeux, j'ai choisi ce soir d'aller voir, en (presque) simple spectateur, le spectacle "Brel, de Bruxelles aux Marquises" qui se joue actuellement au petit théâtre des Variétés à Paris, boulevard Montmartre.
J'avais déjà vu et apprécié le spectacle fait sur Édith Piaf par l'équipe de ce spectacle et je me suis dit, ayant un goût certain pour la chanson française, que cela me ferait une bonne soirée.

Mélancolie

Que suis-je donc pour toi dont je fis la rencontre?
Que suis-je donc pour toi? Occasionnel amant?
À cette heure avancée où plus rien ne me montre
Que tu tiendrais à moi, quand ma raison dément...

J'avais bien avant toi eu quelques amours vaines
Jusqu'à ce que je te rencontre dans un frisson
J'avais cru avant toi en des amours fontaines
En des inaccessibles, des étoiles hautaines
Et j'ai chanté « Je chante » avecque des frissons
Mais je voudrais de toi rechanter la chanson...

Que suis-je donc pour toi dont je fis la rencontre?
Que suis-je donc pour toi? Occasionnel amant?

Retour

Retour inespéré de l'amour
Retour de sentiments oubliés
Retour de sentiments mis de côté
Retour d'une certaine appréhension

"Zéro projet
Plus zéro illusion
Égale zéro déception..."
Dit la raison

Mais fermez la porte à l'amour
Il reviendra par la fenêtre
Il suffit de passer le pont
Pour vivre avec toi l'aventure

Ma raison ne sait pas
S'il existe une réciproque
Mais mon coeur ne peut pas
Abandonner quand il te sent proche

Je ne suis pas sorti ce soir
Pour ne pas le regretter peut-être
Mon coeur entretient cet espoir
Pensant que tu m'aimes peut-être...

En toute intimité

J'ai passé un très bon week-end. Après des retrouvailles vendredi soir avec LÉOPARD, venu de sa savane un peu lointaine pour me voir, et une soirée et une nuit très agréable en sa compagnie, je suis allé ce dimanche voir le nouveau spectacle de Francis Lalanne, intitulé "En toute intimité", au Théâtre du Temple, à Paris XIème.

Histoire d'une rencontre

Il était cinq heures ce matin
J'étais sorti dans le Marais
Les yeux en brume
J'avais mon soda dans la main
Le jukebox chantait, comme loin
Un de ses tubes
Les yeux fermés, comptoir devant
J'étais solo...

Et du fond du bar
Soudain j'ai vu
Venir un léopard
Vers moi il venait
Moi le timide
Il venait me parler...

Son regard très beau
Pas du tout méchant
Regardait mon visage
Mes yeux rechantaient
Et mon coeur battait
Chassant tous mes nuages...

J'trouvai cela un peu soudain
Mais cependant l'ai écouté
Toujours affable
Il n' voulait pas me laisser seul

Souvenir du 14 juillet 2010

Je me baladais dans la rue
Le coeur en quête d'inconnu
J'avais envie de dire « je t'aime » à n'importe qui
Pas n'importe qui, ce fut toi
Je n't'ai pas dit n'importe quoi
Il t'a suffi de m'embrasser pour m'apprivoiser

Ce quatorz' juillet
Ce quatorz' juillet
Au Marais en fin d'nuit
Et à midi dans ton lit
J'avais trouvé qui je voulais
Ce quatorz' juillet

On a bien trouvé que nous
Pouvions nous entendre beaucoup
Et nous étions main dans la main
Au petit matin
Alors je t'ai accompagné
On a zappé le défilé
Car on était bien occupés
A s'embrasser

Ce quatorz' juillet

Le temps des cerises

Revoilà venu le temps des cerises
Éclosent les fleurs sur ma vie trop grise
Mes belles années ignorant la crise
Insensiblement l'amour me regrise...

Par un soir d'été sur les bords de Seine
Un regard bleu gai effaça mes peines
Remarquant alors qu'il valait la peine
Petit à petit s'animaient mes veines

La vie sera-t-elle la joie pour nous?
Entendra-t-il de mon coeur tous les coups?
Entend-il mon âme qui pense "nous"?

Yin et yang se battant, la vie revient...
Effleurant mon coeur, son sourire bien
Simplement éclairera mon chemin.